Après la douane et la récupération des bagages, on a pris le shuttle – petit métro aérien – pour aller louer la titine.
Et là, c’est le drame comme on dit. This is the drama comme ils disent.

C’était blindééééééé de monde ! Il y’avait environ 10 comptoirs d’agences de location et pour chaque comptoir, une queue digne de Disney, pleine de chicanes mais là en bonus, les files d’attentes se prolongeaient bien avant l’entrée de la chicane ! Le top étant Budget, puis Hertz et Avis.

On a commencé par allez voir Alamo, y’avait pas foule. On attend un petit quart d’heure. Le mec nous propose un SUV à 3700 dollars, avec les taxes. C’était pas vraiment ce qu’on avait prévu, on demande plus petit qu’un SUV, mais le type nous dit qu’il ne lui reste plus que ça, et que ce sera pareil ailleurs. On va réflechir…

1 agence de faite.

On enchaine ensuite sur une grosse file d’attente : Hertz. On se paye une bonne heure de queue, mais heureusement chez Hertz, une dame distribue de l’eau : Hertz H20. Arrivé à 3m des comptoirs, madame bouteilles d’eau prend un groupe de 4 personnes plus nous pour nous emmener un étage plus bas, chez Hertz Gold. Le service réservé aux membres, mais y’a tellement de monde en haut, et tellement personne au service Gold, qu’il décharge un peu.
On en profite pour voir les belles tutures américaines dans le coin. Oui, un SUV c’est peut être un peu énorme.
On arrive en bas, re 15 minutes de queue : « Bonjour, on voudrait louer une voiture pour 3 semaines et pour… » « 3 semaines ? Pas possible ».

Au revoir. 2eme agence de faite. On commence sérieusement à l’avoir mauvaise. Surtout après le vol, on aurait bien fait autre chose que la queue.

On tente Avis. Grosse queue de malade. Pas d’eau là. Avec Sylvestre on part voir d’autres compagnies pendant que Jo et Laurent reste chez Avis. Vu comment ça avance de toute façon…

Tentative chez Dollar. Plus de bagnole restante sans réservation. C’est un peu le cas partout. Le mec appelle son manager, pas de SUV mais éventuellement un minivan. Il nous demande d’attendre dans le coin. Comme de toute façon on a rien de mieux à faire…
On revient, il peut peut-être nous avoir un « truc » pour 100$ la journée ou une Toyota Corolla, un truc pas assez grand.
On repatiente, je repars chez Avis dans la file d’attente. Sylvestre et Jo retentent chez Dollar, le prix est passé à 200$ la journée sans trop qu’on comprenne pourquoi.

3eme compagnie de faite.

Je tente en speed Thrifty, comptoir suspect car personne… Là encore sans réservation, c’est cuit. Le gars me dit qu’il lui reste tout de même 6 titines et que si je réserver sur internet, il pourra nous fournir. On tente avec Jo, son iPhone et le wifi du coin. Le site prend pas de commande pour la journée.

4eme compagnie de faite.

Tentative chez National, aka Europcar. No reservation, no car. Ok. Goobye, thank you.

5eme compagnie de faite.

Retour chez Avis. Plus l’heure avance, et moins ils ont de voiture. Dans toutes les agences. On envisage les solutions dîtes alternatives : prise en otage, libre service à la GTA ou plus simplement, taxi jusqu’à l’hôtel et re galère demain pour chercher une caisse.

On arrive enfin au guichet. Pas de réservation. Ah…. Bon je vais voir ce que je peux faire. Ok j’ai quelque chose mais s’il vous plait, que ça reste entre nous, ne parlez pas trop fort.
Notre brave Walter va nous trouver un « petit » SUV. Il rechigne un peu pour les 4 conducteurs mais c’est bon. Gros sourire sur nos gueules. On lui demande le tarif quand même, mais à ce moment là, on prendrait une Vespa pour 4 pour 5000$.
1600$ environ avec taxes.

« Ok… La semaine donc ? »
« Non, les 3 semaines ».

On a du faire une tête bizarre.

On lui explique que partout ailleurs c’était 2 à 3 fois plus cher, il nous dit ne vous en faîtes pas, je m’en suis occupé pour vous.

On l’a chaudement remercié, et il nous a demandé de la jouer discrète. Je sais pas trop ce qu’il se passait. Bref…

On redescend au parking, on trouve notre bolide. « Petit » SUV… Ok. C’est une 7 place. Un GMC Acadia Blanc comme sur la photo d’illustration. On vérifie la plaque qui ne correspond pas, mais le mec du parking est ok.

On se met enfin en route vers SF, et après une petite demi-heure de route, nous voilà à l’hôtel. Lorsque le voiturier me dit c’est 51 dollars la journée de parking, je sors un « You’re kidding me ? » qui le fait bien marrer mais il ne plaisantait pas. De toute façon, on veut juste aller se prendre une douche là. On ne fait pas de résistance.

Le Nikko Hôtel

La chambre est bien sympa, on est au 24eme sur 25 – accès ascenseur avec carte coco, on ne se mélange pas avec le peuple - donc autant dire qu’on a une belle vue. On publiera quelques photos… Je suis déjà bien à la bourre, surtout qu’on commence à faire de plus en plus de choses mais je garde bon espoir.

La salle de bain est du même genre : tu rentres à 12 dedans. Tu as une télé dans le miroir ce qui m’a permis de me raser en écoutant une interview de Bill Clinton sur CNN. Pas tout suivi ce qu’il racontait, une histoire de convention de stage et de cigares.

Après s’être refait une beauté, on a été faire un petit tour dans le coin, histoire de manger un petit bout.

Lori’s Diner

A 1 ou 2 rues, il y’a le Lori’s Diner. Enfin un des nombreux Lori’s Diner. En fait c’est une chaine, il y’en a pas mal, on s’en est aperçu par la suite. Mais celui-ci était bien grand, d’autres tout petits, bref, ils n’ont pas forcément tous la même tronche. Niveau déco, ça se veut le diner « typique » des années 50′s.

Le premier burger, c’était celui de Jo. Ca se rapprochait plus du croque monsieur apparemment. On peut voir un bout du milk shake. Le burger ouvert en 2 où on à l’impression qu’un type a gerbé dedans, c’était le mien, le spécial Lori. Avec des frites de pomme de terre douce. Faut pas se fier à l’aspect. Le reste, c’est la déco. J’étais pas là dans les 50′s mais on sent que les mecs font un effort.

Après ça retour à la piaule et gros dodo pour tout le monde. Le lendemain, visite de la ville.